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Surnommée localement « Le Petit Paris », la ville de Tours affiche entre les deux guerres une vigueur commerciale singulière, plusieurs grands magasins étant implantés à proximité de l’hôtel de ville et de la gare, édifices reconstruits par Victor Laloux à la fin du XIXe siècle. Fabricant de meubles et d’articles de décoration pour la maison, Emile Lefroid décide l’implantation d’un grand magasin dans ce quartier dynamique, inspiré par les grands chantiers parisiens du Bazar de l’Hôtel-de-Ville et de La Samaritaine. Le projet est confié en 1927 à l’architecte tourangeau Eugène Devernois, dont les immeubles de rapport de style Art déco sont appréciés de la bourgeoisie locale. Il est associé au bureau d’études Bétons armés Hennebique : fondé en 1894 par François Hennebique, cette société à l’importance capitale dans l’histoire de la construction compte parmi les plus renommées à exercer au niveau européen.

Le magasin Lefroid est établi sur une parcelle traversante reliant le boulevard Heurteloup, au nord, à la rue de Bordeaux, au sud. L’intervention de Devernois porte uniquement sur la partie méridionale, l’immeuble au nord faisant partie de l’ordonnancement architectural défini au milieu du XIXe siècle étant simplement réaménagé. Établi sur un plan rectangulaire, le nouveau magasin compte quatre niveaux ; son ossature mixte mêle des poteaux métalliques avec des planchers et des séparations verticales en béton armé. La façade sur la rue de Bordeaux est composée symétriquement, et est remarquable par son esthétique Art déco : les poteaux métalliques enrobés de béton sont ornés de cannelures et d’un décor de fleurs sculptées. L’entrée monumentale est surmontée d’un balcon dont le garde-corps présente des motifs géométriques. L’aménagement intérieur a connu de nombreuses transformations : il demeure cependant de l’état initial le grand escalier, également orné de ferronneries géométrisées.

Témoignant de l’apogée des grands magasins en même temps que du développement du style Art déco, le magasin Lefroid compte également, à l’échelle tourangelle, parmi les exemples les plus probants de l’utilisation du béton armé dans l’architecture commerciale de l’entre-deux-guerres. Œuvre majeure du prolifique Eugène Devernois, il est immédiatement voisin de la galerie du Grand Passage, réalisée par Jean Marconnet en 1953, ensemble également labellisé Architecture contemporaine remarquable.

IDEE DE BALADE :

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Un inoubliable voyage de 40 km, entre Argy et Valençay, attend petits et grands à bord d’un authentique « Tortillard » du début du siècle dernier tracté par la locomotive à vapeur Corpet-Louvet 020-T ou de l’authentique autorail des années 80 qui nous emmenait au collège ou au Lycée de Romorantin. Le Train du Bas-Berry est un authentique train touristique et historique qui circule sur une partie de la célèbre voie métrique de Le Blanc à Argent-sur-Sauldre.

Les gares, une partie de la ligne, des passages à niveaux et du matériel roulant sont protégés au titre des Monuments Historiques en raison de leur intérêt sur le plan de l’histoire et de la technique des anciens chemins de fer ruraux.

Ce train est exploité par la S.A.B.A., association de bénévoles qui s’emploie à entretenir et sauvegarder ce remarquable patrimoine ferroviaire sous une forme vivante et attractive.

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