Mais ou suis-Je ?
Au 6e siècle, ce lieu de culte païen fut christianisé par un saint ermite, Jean le Reclus ou Jean de Chinon, déjà mentionné par Grégoire de Tours. Le saint homme aurait reçu la visite de la reine Radegonde, ce qui explique la désignation traditionnelle du site.
Au 12e siècle, probablement à l'initiative d'Aliénor d'Aquitaine qui sortait de sa longue captivité, l'ancienne cellule de l'ermite Jean fut transformée en une église à deux nefs, la deuxième à l'extérieur du coteau. La nef sous roche fut décorée de peintures dont il reste un magnifique ensemble : le cortège royal que l'on peut dater des toutes dernières années du 12e siècle (redécouvert en 1964)