– Sortir à Loches et en Touraine côté sud

Les limites de la ville sont d’abord marquées par une enceinte fortifiée, la Cité royale (occupée principalement par des résidences secondaires), ses murs édifiés au Moyen Âge présentent une seule issue : la Porte Royale. La première extension urbaine fut le bourg Saint-Ours, au nord-est de la Cité médiévale (correspondant à l’actuelle rue Saint-Ours) ; c’est là que se situait l’église paroissiale de la ville avant la Révolution française (dédiée à Ursus de Cahors). Un enceinte extérieure, en partie démantelée, s’ajoute vers l’ouest à la Renaissance et forme le centre-ville contemporain ; elle comportait quatre portes, dont deux subsistent : la porte Picois (qui fait partie de l’hôtel de ville) et la porte des Cordeliers  ; il ne reste que des vestiges de la porte Poitevine, tandis que la porte Quintefol a disparu. La ville s’est principalement étendue vers l’ouest au cours du XXe siècle. Le quartier populaire des Bas-Clos a été construit dans une vallée au cours des années 1960. Des zones pavillonnaires s’étendent sur les hauteurs des Bas-Clos (Coteau du Roi, Montains). La zone des Bournais concentre les principales activités industrielles, des commerces (supermarchés et distribution spécialisée) et les principaux établissements scolaires. Le centre-ville est dédié aux commerces et au tourisme ; depuis les années 1990, il fait l’objet de rénovations et d’aménagements pour augmenter l’attractivité de la ville.


La carte du pays de Loches

Un guide pour visiter loches :

Les communes du pays de Loches :

A un jet de pierre de la citadelle lochoise, il est un autre sommet du tuffeau-roi. Haut lieu du patrimoine, Beaulieu-Les-Loches se révèle l’une des plus riches cités de Touraine. Les vieux logis se pressent au coude-à-coude dans ce bourg né de la volonté du Faucon Noir, le plus rude des guerriers du Moyen Age ayant fait construire là une abbaye “où il réunirait une assemblée de moines qui interviendrait jour et nuit pour le salut de son âme”.

Elle aboutit au canal creusé par les moines de l’abbaye bénédictine… A droite, au bout de cette impasse, un vaste hangar abrite un atelier aux portes fermées par un lourd cadenas. A l’intérieur, des machines immobiles, figées depuis de s années, recouvertes de poussière : scies, raboteuses, tous, forge… le tout accompagné d’un fouillis d’engrenages, de courroies, de poulies…

Le silence qui plane désormais sur ces lieux leur confère presque un air de sanctuaire. Le visiteur a vraiment l’impression de pénétrer dans un autre monde, dans un autre temps, de faire une escapade dans le passé.

Difficile cependant d’imaginer aujourd’hui ce décor en mouvement, en vie comme à l’poque de toutes ces machines bougeaient, respiraient, soufflaient, haletaient, grognaient… mues par une élégante roue en bois actionnée par l’eau du canal.

C’était le domaine de la famille Cazenabe, des « monteurs en moulins ». L’entreprise avait été fondée vers 1880 par l’aïeul. Après lui, son fils avait pris la suite, associé à son beau-frère. Leurs enfants avaient continué, jusqu’à ce que cesse l’activité voilà une bonne quinzaine d’années.

Page 74. Par Bernard Briais. A Baulieu : l’un des derniers « monteurs en moulin » Le Val de l’Indre n° 4 mai 1992.

L’abbatiale de la Trinité à Beaulieu-lès-Loches

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