OU SORTIR LORSQU’IL PLEUT ?
Il pleut ou il fait froid, vous n’avez pas une grande envie de sortir. Hebdotours / Hebdotouraine vous propose d’aller vous balader à la page “En attendant de sortir” de consulter quelques blogs pour préparer vos prochaines balades. Mais si l’envie de sortir est vraiment trop forte, alors cette page est faite pour vous.
Visiter une église :
Contrairement aux temples de l’antiquité gréco-romaine, une église n’est pas la maison de Dieu, mais la maison du peuple de Dieu. Sa taille s’accorde au nombre de fidèle. On y entre librement, en respectant toutefois, par sa tenue et son silence, son caractère sacré. Les modestes églises paroissiales, desservant un territoire, avec à leur tête un curé, sont les plus nombreuses. Mais il existe d’autres types d’églises : la cathédrale où se trouve le siège (en latin cathedra) d’où l’évêque préside les cérémonies ; la basilique (du grec basileus, roi) au départ une grande église impériale construite à l’époque paléochrétienne en l’honneur de la Vierge ou sur la tombe de certains martyrs, mais à partir du XIXe siècle, Rome accorde ce titre pour honorer des sanctuaires d’importance (on distingue les basiliques historiques dites « majeures » en Terre sainte, à Rome, à Assise, des basiliques « mineures ») ; l’abbatiale, église d’une communauté monastique dirigée par un abbé ; la collégiale administrée par un collège de chanoines vivant en communauté selon une règle : enfin de nombreuses chapelles, à l’extérieur ou à l’intérieur d’une église, lieux de culte d’usage occasionnel, pourvus d’un autel mais jamais de fonts baptismaux.
Source : La Croix.com
Les églises anciennes, notamment les cathédrales, ont été remaniées au cours des siècles et sont donc composites. Le Moyen Âge, période d’intenses constructions, a vu s’épanouir les deux styles les plus répandus en France : le roman et le gothique. Le roman se reconnaît à sa sobriété, à ses voûtes de pierre dites en berceau ou en plein cintre, reposant sur des murs épais. L’architecture gothique innove avec la croisée d’ogives grâce à laquelle la poussée est concentrée au sommet des piliers, libérant ainsi les murs de leur rôle de soutien, et autorisant de larges ouvertures aux vitraux multicolores. L’arc en plein cintre est remplacé par un arc brisé, tenant grâce à une clé de voûte, pierre taillée qui en bloque le sommet. À l’extérieur, les épais contreforts cèdent la place à des arcs-boutants détachés du mur et soutenus par un second pilier. Les premiers arcs-boutants apparaissent à Notre-Dame de Paris en 1180. L’entrée d’une église marque la rupture entre l’espace profane et l’espace sacré. La plupart des églises sont orientées vers l’Orient. En entrant par la porte principale, on tourne le dos aux ténèbres pour avancer vers le soleil levant, symbole de la Résurrection du Christ. L’époque romane a ouvragé les façades, notamment le « tympan » (panneau de pierre semi-circulaire) qui présente souvent un Christ en gloire entouré d’anges, des quatre animaux symbolisant les quatre évangélistes, ou encore des vingt-quatre vieillards de l’Apocalypse. L’art gothique décore les façades d’abondantes sculptures, tandis que l’art classique reviendra à des murs extérieurs plus sobres, ornés de simples colonnes ou d’un fronton. L’autel, lieu central des célébrations, est surélevé, symbolisant l’élévation vers le sacré. Avant de commencer la visite, on peut s’approcher du bénitier et faire un signe de croix avec l’eau bénite, qui rappelle le baptême.
L’église de Saint-Martin. La commune de Lignières-de-Touraine appartient au canton d’Azay-le-Rideau. Avant la révolution elle faisait partie du grand archidiaconé de Tours et du doyenné d’Azay-le-Rideau. Il s’agissait d’un prieuré-cure dépendant de l’abbaye de Toussaint d’Angers dont l’existence est attestée dès 1162. L’église Saint-martin est d’origine romane. L’édifice pourrait remonter au XIème siècle : une baie dont le dessin rappelle les formes de ce siècelest encore visible à l’extérieur, sur le mur nord de la nef. Le premier édifice attesté est bâti au XIIè siècle. De cette époque subsisite une partie de la grande nef, le choeur et la base du clocher. Les transformations majeures ont lieu au XVIè siècle : une chapelle seigneuriale est construite au sud du coeur se poursuivant par un collatéral. La façade et ses deux pignons datent également de cette époque. Ce type de façade est caractéristique de la région d’Azay-le-Rideai : nous la retrouvons à Azay (église Saint-Symphorien), à Cheillé (Saint-Didier) et à Saché (Saint-Martin de Vertou). D’autres modifications sont effectuées aux XIIè et XVIIIè siècles dont témoignent les nombreuses baies bouchées à l’éxtérieur de l’édifice.
Eglise Saint-Martin de Lignières-de-Touraine
Vestiges de l’ancienne église romane de Villaines-les-Rochers.
La nef actuelle nord-sud forme une croix avec l’ancienne église, du XIIème siècle qui était orientée Est-Ouest ; le clocher est bien conservé. L’architecte Gustave GUERIN a presqu’entièrement reconstruit l’édifice. La voûte en berceau fut peinte à l’huile par Henri GRANDIN. La décoration intérieure fut coordonnée par le comte de GALAMBERT. Cette église est l’une des rares églises françaises à avoir conservé intégralement les peintures de la totalité de ses parois. L’agrandissement de l’église s’est fait à la demande de curé de la paroisse, l’abbé Chicoisne, qui fut également l’initiateur de la coopérative de vannerie.
L’église paroissiale Saint-André de Villaines-les-Rochers, dans le canton d’Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire) est un édifice singulier à double titre. Il offre l’étonnante particularité d’être composé de deux édifices imbriqués, l’un médiéval, l’autre du 19e siècle. En 1859, l’architecte diocésain Gustave Guérin fut le maître d’oeuvre de l’agrandissement de l’église, souhaité par le curé de la paroisse, l’abbé Chicoisne. Par souci d’économie, mais aussi en raison de l’ancienneté de ce prieuré dépendant de l’abbaye de Cormery, une nef prolongée par un choeur, de style néo-roman, furent élevés perpendiculairement au vaisseau de l’église romane, dans le sens nord-sud, de telle sorte que les parties conservées de celle-ci (nef, choeur et abside) formèrent le transept de la nouvelle église. D’autre part, la conception du décor peint, préféré à un décor sculpté, fut confié à Louis-Marie-Charles de Bodin, comte de Galembert, archéologue érudit, ardent défenseur du patrimoine médiéval de la Touraine et fondateur de la Société de Saint-Grégoire, petite confrérie dont la vocation était de contribuer au renouveau de la foi en décorant les édifices religieux de peintures murales. L’une des originalités techniques de cette société était l’utilisation du silicate de potasse mêlé à la couleur. L’église de Villaines devait être pour le comte de Galembert une église-témoin, elle devait être à la fois le bon exemple pratique d’un système complet de décoration peu dispendieux et constituer le terrain d’expérimentation de son nouveau procédé. La décoration, commencée en 1859, fut réalisée par fractions et terminée en 1870. La fausse-voûte et les motifs ornementaux des murs furent exécutés tout de suite, mais des encadrements vides furent réservés pour des figures ou des scènes historiées. Les compositions dont les sujets avaient été arrêtés par avance pour ne pas compromettre l’unité de l’oeuvre, ne furent réalisées qu’au fur et à mesure des dons. Des vitraux de la manufacture Lobin, à Tours, accompagnaient le décor. Le programme didactique et pédagogique de Galembert, véritable catéchisme en image, s’inscrit dans le mouvement de restauration doctrinale qui, sous le pontificat de Pie IX, réaffirme les croyances essentielles de l’église catholique. Représentant de l’optimisme chrétien, mouvement à contre-courant en ces années 1860, Galembert exprime en particulier la foi en un Christ source de vie. Par la simplicité de l’ordonnance, la sobriété, la retenue des gestes des personnages au nombre réduit, l’égalité de la lumière, l’atténuation du modelé, l’accusé des contours, la gamme de teintes claires et douces, traitées en aplat, par l’application d’un nouveau procédé et le choix d’un décor qui respecte l’architecture, les peintures nazaréennes du comte de Galembert participent au renouveau de la peinture monumentale. Parmi la dizaine de réalisations du comte de Galembert en région Centre, les peintures de l’église de Villaines-les-Rochers et de l’église Saint-Rémy d’Auneau (Eure-et-Loir) , sont les deux plus significatives : d’une part, il a pu concevoir un programme complet, d’autre part, il les considérait lui-même comme ses plus importantes peintures. A Rivière (Indre-et-Loire) , le comte de Galembert a restauré les peintures médiévales et complété le décor.
Lire un livre :
Les médiathèques ont remplacé les bibliothèques. Dans les magasins il n’est pas interdit de lire, parfois il est même possible d’y prendre le thé ou le café comme à la Boite à Livres, rue Nationale à Tours. Les médiathèques sont devenues des lieux d’expositions, des lieux de formation à Internet, à la bureautique et comprennent parfois des laboratoires de langues ou reçoivent la visite de conteurs qui y présentent des animations pour les enfants. L’entrée est libre, alors s’il pleut ou s’il fait froid, c’est une une occasion d’aller vous balader. Il est regrettable qu’elles soient presque toujours fermées le dimanche et les jours fériés.
Autres idées de sorties :
Les Grottes Pétrifiantes de Savonnières à l’ouest de Tours près de Villandry abritent d’anciennes carrières de tuffeau du Moyen-Age. Il y a environ 100 millions d’années, à l’ère secondaire, une mer peu profonde recouvrait notre région. Au fond se sont déposées des masses de craie qui, une fois à l’air libre, ont formé une roche dominante dans la vallée de la Loire : le Tuffeau. Cette pierre tendre, mais suffisamment dure, a été employée dans la construction des plus élégants Châteaux de la Loire. Progressivement envahies par l’eau les carrières ont été abandonnées laissant place à un monde ténébreux et silencieux. L’eau s’infiltrant sans trêve dans les fissures a érodé le calcaire et créé un univers privilégié. Ouvertes de février à fin novembre, le site Internet vous indiquera les horaires d’ouverture.
A l’est de Tours le Grand Aquarium de Touraine vous invite à explorer tous les mystères et merveilles du monde aquatique. Situé à 5 minutes d’Amboise et sur le circuit de la Loire à vélo, le Grand Aquarium de Touraine vous propose de découvrir 60 aquariums de nombreuses espèces des eaux douces, eaux tropicales et eaux des mers. Avec plus de 2 000 000 litres d’eau, le Grand Aquarium de Touraine est le plus grand aquarium d’eau douce d’Europe.
“Jamais le soleil ne se couche sur l’empire du billard“, il faut pourtant savoir que quelle que soit l’heure où vous parcourez ces lignes, même si vous êtes insomniaques, que des billes courent et s’entrechoquent sur des tapis verts en maints lieux de par l’univers, et qu’il en est ainsi depuis… depuis bien longtemps.” Ainsi parlait André Heurtebise, ancien président de la Fédération française de billard.
Au tout début…
Ce jeu était pratiqué à même le sol et était une variété de croquet avec des arceaux.
En Angleterre, en Italie, en Espagne, il avait des règles à peu près identiques et exigeait l’emploi de boules de bois ou billes de 10 centimètres de diamètre, manipulées à l’aide d’un bâton recourbé appelé baliyard en Angleterre, velorto en Espagne, biglia en Italie et lihard en France. Cela dura environ deux siècles, puis le billard se manifesta sur des tables où il conserva la plupart de ses principes antérieurs.
Au cours du XVe siècle…
Le premier modèle de table connu est attribué au maître ébéniste–menuisier Henri De Vigne qui l’aurait conçu et réalisé en 1469sur commande du roi Louis XI pour sa résidence parisienne préférée, le château de la Bastille, où il aimait particulièrement faire retraite. Ses dimensions étaient de 8 pieds de long (244 cm environ) et 4 de large (122 cm environ) et pesait 618 livres (280 kg environ). Quatre aulnes de drap d’Elbeuf recouvraient une dalle de pierre. Il coûta la somme de 317 livres parisis, 7 sois et 6 deniers.
XVIe et XVIIe siècles
Mais c’est entre les années 1550 et 1630 que le jeu du billard entre dans les mœurs. Il existait alors à Paris de 120 à 150 billards dont les tables avaient les formats suivants : 12 pieds sur 6 pour les plus grands, d’autres 10 pieds sur 5, les plus petits 8 pieds sur 4 et même 6 pieds sur 3 (1 pied = 0.324 m). Ce jeu était alors pratiqué aussi bien par des nobles que par des bourgeois, des écoliers ou des valets.
Lire la suite sur le site Internet de la Fédération Française de Billard
Et en attendant de sortir..