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Les plus beaux villages de Touraine

Les plus beaux villages de Touraine. Le village de Candes-Saint-Martin à 62 km et 51 minutes à l’ouest de Tours est d’une homogénéité rare, ses maisons sont superbes, certaines datant du XVe siècle. Construites en tuffeau blanc, leur décoration semble inspirée par les châteaux des alentours, leur empruntant mille détails. Juste à côté, considérée comme l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe, l’Abbaye Royale de Fontevraud frappe par sa dimension comme par la prodigieuse diversité de son architecture. Les visiteurs viennent de loin pour découvrir les gisants des trois souverains Plantagenêt dont l’empreinte a marqué le Moyen Âge : Henri II,Richard Coeur de Lion, la célèbre Aliénor d’Aquitaine et Isabelle d’Angoulême sont exposés dans la grande église abbatial. Partez ensuite sur les traces de la Dame de Monsorau : “C’est à la fois un roman d’amour et d’amitié, un drame historique bien sûr, mais c’est surtout une histoire de vengeance, qui se poursuivra d’ailleurs avec les “Les Quarante-Cinq”. Dirigez vous après au sud de Tours. A 48 km et 40 minutes au sud-ouest de Tours à Crissay-sur-Manse. Le château, partiellement détruit au cours de la guerre de Cent Ans, fut rebâti à la fin du XVe siècle sur les fondations d’une très ancienne forteresse. Poursuivez votre chemin vers l’est pour vous rendre à Montrésor à 74 km et 59 minutes au sud-est de Tours. Enfin remontez vers le nord de la Touraine. le village de Lavardin à 63 km et 51 minutes au nord de Tours apparaît au visiteur comme un rêve de pierre. Pour terminer cette extraordinaire balade, rendez-vs à quelques minutes de Lavardin et à Trôo.



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Candes-Saint-Martin est un charmant village situé en France, dans la région des Pays de la Loire. Niché sur les rives de la Loire, ce petit bijou est réputé pour être l’un des plus beaux villages de France. Son histoire remonte à l’époque médiévale et son charme intemporel est préservé jusqu’à ce jour.

En vous promenant dans ses ruelles pavées, vous serez immédiatement transporté dans le passé. Les maisons en pierre, les églises et les magnifiques jardins créent une atmosphère authentique et pleine de caractère. Les vues panoramiques sur la Loire depuis les hauteurs du village sont à couper le souffle et offrent une toile de fond spectaculaire pour une promenade romantique.

Si vous avez un penchant pour l’histoire, vous serez séduit par l’église Saint-Martin, un joyau de l’architecture romane. Son clocher élégant domine le village et attire les amateurs d’art et d’histoire du monde entier. La visite de l’église vous permettra de découvrir des fresques anciennes et des détails architecturaux fascinants.

En vous rendant à Candes-Saint-Martin, ne manquez pas l’occasion de faire une croisière sur la Loire. Vous pourrez admirer le paysage pittoresque et observer la faune et la flore locales. Une autre attraction incontournable est la visite des caves troglodytes. Ces grottes souterraines offrent un véritable voyage au cœur de la nature et sont également utilisées pour la culture du vin.

En conclusion, Candes-Saint-Martin est un endroit enchanteur où l’histoire, la nature et la beauté se rejoignent harmonieusement. Que vous soyez amateur d’architecture, de paysages époustouflants ou simplement en quête de tranquillité, ce village vous séduira à coup sûr. Préparez-vous à vous perdre dans ses ruelles pittoresques et à tomber amoureux de son charme intemporel.

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La collégiale actuelle a été construite pour l’essentiel entre 1175 et 1225, elle a ensuite été fortifiée au XVe siècle. Aujourd’hui encore, elle accueille pèlerins et visiteurs, son architecture, mais aussi le message toujours actuel de saint Martin.


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L’histoire de l’abbaye débute en 1101, année de la première Croisade et de la prise de Jérusalem. L’abbaye est fondée par un ermite breton, Robert d’Arbrissel à qui le pape Urbain demande de prêcher la croisade en Anjou. Le charisme de cet homme attire  des centaines de personnes .

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Au Moyen-Age, le village comprenait deux parties : Rest et Montsoreau proprement dit. La ville “Rest” est le village aggloméré autour de l’église paroissiale actuelle. Vers l’est, sur le flanc du coteau, s’étagent les maisons de la ville, couronnant le château construit en 1455.

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Le château, partiellement détruit au cours de la guerre de Cent Ans, fut rebâti à la fin du XVe siècle sur les fondations d’une très ancienne forteresse ; il subsiste un donjon duXIIIe siècle avec souterrains refuges. La chapelle seigneuriale date du début du XI siècle.

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Angles-sur-l’Anglin a conservé son caractère médiéval, avec ses rues tortueuses, ses maisons séculaires et les restes de son château féodal, juché sur un piton rocheux.  Occupant un site stratégique sur les bords de l’Anglin, le site existe depuis l’époque préhistorique, ce dont témoigne le Roc aux Sorciers, connu mondialement pour ses sculptures magdaléniennes. 


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Le bourg paisible de Preuilly se situe à l’extrême sud de l’Indre et Loire, étagé sur le flanc sud de la vallée de la Claise. Son passé de première baronnie de Touraine n’est pas étranger à la richesse de son patrimoine architectural entre la vaste abbatiale romane du XIIe siècle, en contre bas et son château sur la hauteur : pas moins de dix bâtiments protégés au titre des Monuments Historiques parmi lesquels une charmante petite chapelle du XVe siècle (ISMH du 13 mai 1953). La Chapelle de Tous les Saints fut élevée à la fin du Moyen Age à l’extrémité du cimetière de la paroisse la plus importante de la ville et depuis, sa structure est restée la même en dehors d’une porte latérale, ouverte en 1684, facilitant l’accès vers le cimetière. Petit bâtiment rectangulaire et couvert de tuile construit en tuffeau et maçonné au mortier de chaux, il est épaulé à ses angles par des contreforts. Ses murs sont percés à l’ouest par une porte moulurée en arc brisé, son chevet plat par une élégante fenêtre gothique à remplages flamboyants, au nord et au sud une fenêtre plus simple éclaire l’édifice.

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Une restauration de l’intérieur du sanctuaire, au XIXe siècle, couvrit les murs d’un enduit, peint de fausses pierres, ayant nécessité leur piochage préalable et donc celui des peintures. Enfin le transfert du cimetière au début du XXe siècle, laissa à l’abandon la chapelle qui ne cessa de se dégrader, jusqu’à ce que l’arrachage du lierre n’emporte la façade de l’édifice et que la commune n’envisage sa destruction dans les années 1950. Mais il s’agit là de la châsse protégeant un véritable trésor. En effet, à l’intérieur, une voûte en lambris polychrome protège une danse macabre peinte à même les murs dans les tons rouge, jaune et ocre. Selon les canons codifiés en cette fin du Moyen Age, le cortège figure les notables, religieux et vilains dont les squelettes-reflets rappellent l’égalité de chacun devant la mort en ces temps de guerre et de graves épidémies. Sur le chevet, encadrant l’autel, un groupe de musiciens les accompagnent. L’originalité de Preuilly est d’avoir d’un côté une danse de femmes et de l’autre celle des hommes, configuration très rare. Ce joyau, il en existe moins d’une dizaine en France, est en grand péril du fait de l’état d’abandon du bâtiment qui menace ruine contribuant à la dégradation des peintures depuis leur mise à jour en 1957. En effet M Lhéritier de Chezelle, fondateur des Amis du pays Lochois, avait racheté le bâtiment pour le sauver de la démolition. Il mit à jour les peintures totalement oubliées et entrepris quelques travaux d’urgence repris par ses enfants quelques années plus tard. Depuis une quarantaine d’années le temps poursuivit néanmoins son oeuvre. C’est sous l’impulsion de la Société Archéologique de Preuilly que la commune, redevenue propriétaire, entreprit, en 2014, de faire une étude pour la restauration de la Chapelle.


Ce n’est donc pas sans plaisir qu’après une longue course dans ce pays isolé, on aperçoit le frais vallon de l’Indrois, dominé par le château de Montrésor avec ses hautes murailles de la fin du   Xème siècle, ses tours d’entrée démantelées, et son corps de logis du XVème siècle, le tout d’un fier et imposant  aspect. (Page 404 Promenades Pittoresques en Touraine Abbé Chevalier 1869)

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A l’exception de la base du clocher, du 12e siècle, le reste de l’église date du début du 16e siècle. Construction et structure sont encore gothiques, mais le décor est typique de la première Renaissance. La tour romane est de forme carrée, éclairée de meurtrières aux étages inférieurs et de quatre fenêtres plein cintre au beffroi. La flèche octogonale est gothique. Les trois premières travées de la nef ont été réalisées à l’emplacement de l’ancienne église. La nef aboutit à un choeur à cinq pans dont trois sont percés de grandes fenêtres à remplage flamboyant. La façade ouest est percée d’une porte en arc surbaissé, décorée de pilastres Renaissance et d’une grande fenêtre à meneaux gothiques.

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Blotti au pied des ruines de son château, joliment accroché au coteau crayeux de la vallée du Loir, le village de Lavardin à 63 km et 51 minutes au nord de Tours apparaît au visiteur le rêve éveillé d’un riche passé, délivré des tumultes d’une histoire dont il n’a voulu conserver que charme et beauté, à travers l’héritage d’un patrimoine exceptionnel.” R Bruneau

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Trôo

A quelques minutes de Lavardin, Trôo est l’un des villages les plus insolites de France. Son site et son agencement très particuliers des terrasses étagées, des grottes, des sentiers charmants, des escaliers partout. Pas vraiment de rues, pas de centre, c’est le mystère qui donne envie de partir à sa découverte.

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Aux XIIe et XIIIe siècles, Rillé est une baronnie d’Anjou puissante et prospère. Un essor qui croît avec l’arrivée des reliques de saint Loup, apportées (avec celles du pape saint Urbain) par le baron Hardouin IV de Maillé en 1203. La prospérité de Rillé, présente jusqu’au XVIe siècle,  se devine aujourd’hui encore dans un bâti de pierre de qualité, tant dans les parties défensives que dans les habitations. Comme dans beaucoup de villes et villages, après le faste du Moyen Âge s’ensuit une période de déclin. L’activité à Rillé est à l’image de sa population qui décline jusqu’au XIXe siècle : de 490 habitants en 1826, l’on passe à 758 âmes en 1897. Puis de nouveau la décroissance au XXe siècle. Aujourd’hui la commune compte 307 habitants au 1er janvier 2014.

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C’est l’arrivée au VIIe ou VIIIe siècle d’un ermite, Antoine, retiré dans une grotte située au milieu des bois, près d’une source où fut édifiée une chapelle qui a fait préférer le nom du saint pour renommer le bourg.

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