
SORTIES INTERDITES
N°1 LA HAUTE-BARDE (BEAUMONT-LA-RONCE)

N°2 L’ANCIEN CAMP MILITAIRE AMERICAIN (SAINT-BENOIT-LA-FORET)
N°3 LA FERME DE PLATE (NEUILLE-PONT-PIERRE)

Vers 1875, l’industriel Armand Moisant acquiert le domaine de la Donneterie (vieux manoir du 17e siècle, transformé en communs par l’architecte Guérin). Le château néo-Renaissance a été édifié par l’architecte Boileau dans un grand parc aménagé à l’anglaise. A l’intérieur, les pièces sont ornées d’un décor où domine le style Henri II. Cette décoration a été confiée à des artistes tourangeaux. Les murs sont couverts de décors au pochoir et ornés de tentures d’époque. Le parc, redessiné vers 1880, comporte plusieurs fabriques, des tonnelles, une orangerie, une grotte, des pièces d’eau ainsi que des serres qui ont conservé leur système de chauffage et d’irrigation. L’ancien château de la fin du 16e siècle, se compose d’une cour rectangulaire fermée de douves et cantonnée de tours dont les courtines ont disparu. La tour sud a été aménagée en chapelle en 1610. La ferme industrielle a été édifiée dans les années 1875-1880, avec la volonté d’y appliquer des méthodes rationnelles capables d’améliorer les pratiques agricoles. La ferme est gérée comme une industrie, avec des ouvriers agricoles, des chefs de culture, un régisseur. Les ouvriers en ramenant les principes chez eux, la ferme devient une ferme-école. La construciton présente une structure portante métallique, avec des murs de briques badigeonnées et des voûtes en béton.
N°4 LA FONTAINE SAINT-MARTIN À MARMOUTIER
L’un des hauts culte martien en Touraine, cette fontaine guérisseuse située au pied du coteau aurait été découverte par Saint Martin.
Creusant le roc de ses propres mains, Martin vaincu par la fatigue, s’endormit. A son réveil, il trouva son ouvrage achevé par les anges et au fond d’une profonde excavation jaillissait une source. Objet d’une constante vénération, elle est restée pendant des siècles un but de pèlerinage. Après la ruine du monastère, des femmes vinrent pour y laver leur linge mais, devant cette profanation, la fontaine se tarit… L’eau ne reparut que lorsque le culte fut à nouveau rétabli, selon la croyance.


Aujourd’hui encore le visiteur de Marmoutier est impressionné par l’étagement des terrasses percées de grottes qui est bien visible du côté ouest, alors qu’à hauteur des vestiges de l’abbatiale gothique et au-delà vers l’est des effondrements récents ont entraîné un fort recul de la falaise de calcaire. D’importants effondrements eurent lieu en 1985, qui engloutirent notamment la fontaine de Saint-Martin, située à l’est (fig. 3, n° 30).


N°5 L’ABBAYE QUI NE SE VISITE PAS : L’ABBAYE DE THÉLÈME

N°6 LA CHAPELLE DE LA MADELEINE
La sortie vers cette chapelle qui présente également une fontaine ayant la réputation de soigner les maux des yeux n’est pas strictement interdite mais très difficile d’accès. Pour l’instant j’ai tourné autour, entre terrain militaire et propriétés privées, je ‘ai pas encore réussi à l’atteindre. Si cela est possible équipez vous de bonnes chaussures de randonnées, prévoyez la journée et de préférence pas durant les périodes de chasse. Bonne balade !
La chapelle constituait une dépendance du proche couvent de cordeliers du Croulay, commune de Panzoult et date du 15e siècle.
La façade antérieure est percée d’une porte en arc surbaissé surmonté d’une baie en arc brisé. La nef comportait deux travées voûtées d’ogives et était éclairée par deux baies étroites en arc brisé. Le choeur troglodytique communique au sud avec une seconde cavité qui renferme une cheminée et dont le mur est orné de deux croix pattées en moyen relief.
