UNE CRYPTE JUSQU’ALORS INCONNUE DÉCOUVERTE SOUS LE COEUR DE L’ÉGLISE
“Des habitants du bourg nous ont par ailleurs rapporté qu’à l’occasion de travaux réalisés une dizaine d’années auparavant, d’importantes quantités d’ossements avaient été mises au jour. Signalons également qu’une crypte jusqu’alors inconnue a été découverte sous le chœur de l’église. Son étude devrait être envisagée“.
La commune de Saint-Quentin-sur-Indrois est située au bord de la rivière l’Indrois, six kilomètres avant sa confluence avec l’Indre. Le bourg est situé sur le flanc sud du coteau qui domine la rivière. Les axes routiers ne desservent que les communes voisines. Loches, chef-lieu du canton est situé à 8 km au sud-ouest.
D’un point de vue géologique, le bourg est situé sur un éperon rocheux dominant la rivière. Le sommet du plateau est constitué d’argile à silex. Les flancs de ce plateau, quant à eux, sont de nature crayeuse (Craie de Blois).

D’un point de vue historique, la commune est renseignée par plusieurs sources écrites qui relatent la présence d’une villa carolingienne au lieu-dit «Berneçay», et d’un oratoire édifié au XIe s. à l’emplacement de l’église actuelle. Les sources mentionnent le lieu-dit «Berneçay» dès 894 sous le vocable Villa Berneciacus, à l’occasion du don par l’abbé de Marmoutier de quelques manses à un laïc (Actes de Robert Ier et de Raoul, n°38). A cet endroit sera fondé le Prieuré de Berneçay, cité pour la première fois en tant que tel en 1136.

La nef, partie la plus ancienne, présente une charpente composée de cinq fermes. Les deux travées du XVe siècle précédant l’abside, sont voûtées sur croisées d’ogives. Quelques chapiteaux sculptés existent au départ des nervures des voûtes. L’abside du XVIIe siècle, tracée en cul de four, est éclairée par trois baies, dont une à meneaux. La sacristie paraît être une chapelle du XVIIe siècle. A l’intérieur, l’église conserve une plaque en bronze portant une inscription du XVe siècle se rapportant à Adam Fumé, médecin du roi.


