Recettes médicinales d’antan en pays de Ligueil.
On ne parlait pas encore du déficit de la Sécurité Sociale. Et la médecine dite moderne n’était pas même entrée dans la salle d’attente. Il y a un siècle seulement, on voyait toujours la science de la santé comme un art divin. L’art de guérir appartenait aux religieux s’étant appliqués à la botanique. Assurancetourix pas mort ! Fleur de sureau, jaune d’oeuf, fiente de poule, jarret de veau… Chacun pouvait composer sa potion magique dictée par le manuel de charité. Curés et personnes charitables distribuaient ces pharmacopées aux habitants des campagnes qui en usaient avec conviction.
Les remèdes qui suivent sont extraits d’un recueil, paru à Tours en 1855, mais surtout diffusé au pays de Ligueil, d’ou son auteur, Monsieur Besnard du Château, membre de sociétés savantes, était originaire. A l’heure ou certains de nos contemporains mettent en doute notre médication, ces “bouillon dépuratif contre les boutons de mauvaise nature” et autres “bain dépuratif contre les rhumatismes” peuvent être les bases d’une nouvelle thérapeutique.
Le Magazine de Touraine décline toute responsabilité quant à l’efficacité de ces remèdes couleur rétro
