Quartier Lamartine

Situation géographique : Le quartier Lamartine a pour axe principal les rues Lamartine et Georges-Gourteline et s’étend de la Loire au Nord jusqu’à la rue Jules-Charpentier au Sud et de la rue Léon-Boyer à l’Ouest jusqu’aux halles à l’Est.

Il est limité par le boulevard Tonnellé et la commune de La Riche à l’ouest, la rue de l’Hospitalité au sud, la rue de la Victoire à l’est et enfin la Loire au nord, tel que défini par l’Insee dans son partage de la commune. Les quartiers Rabelais-Tonnellé et du Vieux-Tours sont limitrophes au sud et à l’est respectivement.

Histoire du quartier : Le quartier Lamartine est un quartier de classes populaires, l’un des plus anciens de la ville à avoir gardé son caractère modeste. Après avoir connu un passé militaire, le développement du quartier a été impulsé par l’industrie et la création de nombreux logements sociaux au cours du XXème siècle, dont certains figurent parmi les premiers de l’agglomération. Son urbanisation est ainsi relativement récente, hormis sa partie Est bien plus ancienne. Le quartier a ensuite connu un lent déclin industriel consécutif à la faillite de l’ imprimerie Mame. Principal héritier de ce passé, le site Mame reconverti marque le cœur du quartier.

Les rues y sont étroites, sinueuses, encombrées et bordées parfois de vieilles maisons du xve siècle, souvent de maisons à 1 ou 2 étages aux façades lépreuses de tuffeau. Le confort des logements est médiocre ; beaucoup sont d’ailleurs surpeuplés (20 %). L’activité commerciale est assez grande : les magasins groupés surtout rues Lamartine et Georges-Courteline sont variés-: alimentation, magasins de vêtements et d’usages domestiques, papeteries, parfumeries… De nombreux cafés sont fort animés. L’industrie quant à elle se réduit à la présence, sur les marges de ce secteur, de deux établissements importants : la brasserie St-Éloi qui
emploie 90 à 100 ouvriers- et dont la capacité de brassage dépasse 100000 hectolitres, et l’imprimerie Mame qui occupe 350 ouvriers
à la fabrication de 3500 000 volumes. La population nombreuse (la densité moyenne dépasse 100 habitants à l’hectare) se compose surtout d’ouvriers et d’employés (20 %). Assez miséreuse, elle constitue, en politique, l’un des bastions les plus solides des partis de gauche.”