Hebdotouraine

Quartier Febvotte-Marat

Situation géographique : Le quartier est délimité au Nord par le boulevard Jean Royer, à l’ouest par la place de Strasbourg puis la rue auguste Chevallier, au sud, par les voies ferrées, et à l’est par l’avenue Grammont. Il prend son nom de Jean-Joseph Febvotte (maire de la ville de Tours de 1832 à 18341) ainsi que de Jean-Paul Marat (médecin, physicien, journaliste et homme politique français).

carte-du-quartier-febvotte-marat

Histoire : Tours a joué un rôle important dans l’histoire militaire de la France notamment en accueillant temporairement le gouvernement à chaque fois dans des conditions dramatiques. À l’automne 1870, après la capitulation de l’Empereur Napoléon III et la chute de l’Empire, une délégation gouvernementale s’installe provisoirement dans la ville pour poursuivre la lutte contre les Prussiens mais est obligée de se replier
sur Bordeaux avant de regagner Versailles. Du 10 au 15 juin 1940, le gouvernement de Paul Reynaud s’y installe avant de rejoindre Bordeaux.
Tours a connu une très importante garnison après la guerre de 1870. Toutefois, une première caserne dans le château fut affectée à la troupe à partir de 1729 avant d’être modernisée en 1829. Sous le Second Empire, la ville devint un centre militaire plus conséquent avec le siège du 5e Corps d’armée. Le réarmement après la défaite contre la Prusse se traduisit pour la ville par la construction de plusieurs casernements. Au point que la cité tourangelle abritât dans 7 casernes jusqu’à 7 000 soldats, soit un habitant sur dix. Les terrains militaires occupaient ainsi 30 hectares intra-muros. Après-guerre, le poids de la présence militaire diminua régulièrement jusqu’au départ de l’École du Train pour Bourges. À ce jour, Tours
accueille désormais les Directions des ressources humaines (DRH) des trois armées.

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