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Chouzé-sur-Loire, le “passé” marinier est toujours très “présent” : le Musée des Mariniers et la toue cabanée “La Martinienne” en sont les témoins, et l’association “Les Amis du Musée des Mariniers”, les acteurs actuels. Le Musée vous transporte dans le passé de la Marine de Loire. “La Martinienne” et les “Mariniers d’aujourd’hui” vous transportent sur la Loire …

Grâce à la donation d’un couple de chouzéens le musée des Mariniers existe depuis plus de vingt ans ; les pièces dont ce musée dispose sont toutes authentiques et l’anecdote qui s’y rattache vous conte l’apport très riche de ses échanges entre mer et Loire.
Chouzé-sur-Loire, commune ligérienne par excellence, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, au coeur du Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine, évolue et ne cesse de porter témoignage de son passé millénaire puisque, déjà, en l’an 1003, Chozacius indiquait une idée de sélection, ici, « terre de choix ».

Les forêts ombreuses et les vallées arrosées de cours d’eau, la Loire, le Cher, l’Indre, la Vienne et la Creuse avec leurs affluents, de verdoyantes prairies attirèrent les tribus avides de chasse et de pêche et fixa les peuplades. De cette période lointaine, divisée en paléolithique ou pierre taillée, et néolithique ou pierre polie, il demeure des témoins dit mégalithes. Sans parler des puits funéraires de Sublaines, des stations de Pernay et d’Abilly, on connaît partout les ateliers du Grand-Pressigny, qui exportaient leurs produits dans le monde entier. Les menhirs, se dressent comme un mémorial, un terme, un ex-voto, un symbole religieux ou civil, et l’on visite notamment ceux de Draché, de la Pierre Chaude et de la Pierre Bachelière. Les dolmens ou chambres funéraires gardaient les ossements des chefs et dignitaires des clans. Parmi les principaux figurent ceux de l’Ile Bouchard, de Pussigny, de Hys, et surtout celui de Mettray, ou mieux de St-Antoine, dit « la Grotte des Fées » (Extrait de la Touraine à Travers les Ages de Louis DUMONT 1920)

Le plan d’eau de Chemillé-sur-Indrois

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« C’était la plus grande embarcation voguant sur les flots et la plus prestigieuse création de l’homme.

Toutes les sciences et tous les corps de métiers connus de notre civilisation avaient contribué à sa construction et assuraient sa maintenance… Insubmersible, indestructible, il transportait le nombre minimum de chaloupes qu’exigeait la loi. »

C’est ce qu’écrivait en 1898 Morgan Robertson, dans ce roman d’une extraordinaire intensité. Écrit quatorze ans avant le plus grand désastre maritime civil de tous les temps, ce livre fut publié pour la première fois en 1898 sous le titre Futility par M.F. Mansfield, dans l’Illinois, aux États-Unis. À la suite du naufrage du Titanic survenu le 14 avril 1912, le livre fut réédité sous le titre Le Naufrage du Titan par Mac Lure magazine et le Metropolitan magazine de New York. Il est étrange de constater que Le Naufrage du Titan, œuvre de pure fiction, fascine le public plus que toute autre histoire écrite sur le naufrage lui-même. Seul le lecteur pourra dire si le récit est une incroyable prémonition, ou simplement la prédiction faite par Robertson, de ce qui pourrait arriver si des changements n’intervenaient pas dans les lois et des règles de navigation qu’il jugeait archaïques, de l’époque.

S’il est un livre mythique pour les passionnés de l’histoire du Titanic, c’est bien Le Naufrage du Titan. La présente édition a été réalisée avec l’aide et le soutien historique de l’Association Française du Titanic, qui se réjouit de lire enfin une version française de qualité, cent deux ans après la première publication de Futility aux États-Unis.

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