Hebdotouraine

Idées de sorties

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Le “carré magique” de Chinon :

On a trouvé cette inscription sur des monuments de la plus haute antiquité, répartis sur tous les points de l’Empire romain : en Angleterre, à Cirencester, l’ancienne Circesium, à Doura Europos, sur les bords de l’Euphrate, chez les coptes d’Abyssinie, dans les ruines de Pompéi, en France, dans la région lyonnaise. M. Jérôme Carcopino a fait de tous les documents relatifs à ce carré une revue critique dont aucun détail ne peut être négligé. Le lecteur voudra bien se reporter à ses Études d’histoire chrétienne (Albin Michel, 1953). Il y verra sur quels arguments se fonde M. Carcopino pour fixer à la seconde moitié du deuxième siècle les origines du carré et les raisons qui l’ont convaincu qu’il faut lui reconnaître une origine chrétienne.

L’examen de ce « carré magique » a fait découvrir en effet que la troisième colonne et la troisième ligne, s’entrecroisant, dessinent une croix. Puis, on s’est aperçu que chacune des branches de cette croix se termine par un T, qui est lui-même la forme primitive de la croix, et que chacune de ces petites croix se trouve entourée d’un A et d’un O qui sont les équivalents latins de l’alpha et de l’oméga dont sont régulièrement accostées les croix byzantines. Une étude plus approfondie a fait découvrir que les lettres de cette inscription sont celles des mots PATER NOSTER et que l’on peut les disposer en forme de croix parfaitement symétrique 1.

1. Nous avons reproduit le texte du carré magique sous une forme qui n’est pas la plus fréquente. Son aspect le plus ancien, semble-t-il, comporte ROTAS à la première ligne, SATOR à la dernière et le reste à l’avenant.

Architecture religieuse carolingienne : Cravant-les-Côteaux

À 1 km de Cravant-les-Côteaux, le Sanctuaire Carolingien de Cravant (localement dénommé “la Vieille Église du Vieux Bourg” ) se love sur les rives du ruisseau St-Mexme, au coeur du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine et des chemins ombragés tant convoités par les amateurs de randonnées. Cet harmonieux monument, riche du premier art roman tourangeau, est l’un des plus intéressants du Val de Loire et sa nef reste l’un des rares types bien conservés de l’architecture religieuse carolingienne. Les coteaux alentour, réputés pour leur production de vin de garde, révèlent bon nombre de manoirs et de curiosités archéologiques. Avec certaines de ses parties remontant au IXe siècle et construites sur des traces du VIIe, cet harmonieux monument riche du premier art roman est historique à plus d’un titre : classé lui-même Monument Historique depuis 1913, les deux piliers mérovingiens qu’il contient le furent à leur tour en 1963, et la fresque de la chapelle Sud représentant l’allégeance à Notre Dame fut enfin inscrite à l’Inventaire Supplémentaire en 1975.

Ancien évêque d’Autun, Léger fut assassiné dans le bois de Sarcin (forêt de Lucheux) le 2 octobre 678 sur ordre du maire du palais du royaume mérovingien de Neustrie, Ebroïn, qui déjà l’avait martyrisé deux ans plus tôt en lui faisant arracher les yeux, la langue et les lèvres… Bouleversé par un tel acharnement, le roi convoqua un synode pour autoriser le culte des reliques du saint martyr et ses dépouilles furent transportées à Poitiers, au Monastère de Saint-Maixent où il avait été abbé. C’est en souvenir de ce transfert abondamment relaté par Grégoire de Tours, que le site fut placé sous son vocable.

Désaffecté par le Culte près de mille ans plus tard, en 1863, à l’occasion du déplacement du bourg, le sanctuaire Saint-Léger de Cravant échappa miraculeusement à la démolition et fut mis en vente aux enchères publiques le 8 janvier 1865. Il fut alors acquis par la Société Archéologique de France qui le revendit le 2 Mars 1933, pour cent Francs, à l’Association des Amis du Vieux Cravant créée le 25 Décembre 1932, jour de Noël, par le Chanoine Audard, curé de Cravant.

Aqueduc de Contray et fontaine d’Orfonds forêt de Loches :

“Balade Aqueduc de Contray et fontaine d’Orfonds forêt de Loches. Un itinéraire à la fois forestier et historique sur le thème de l’eau. A quelques kilomètres de la cité royale de Loches, le village de Ferrière-sur-Beaulieu offre décidément de belles possibilités de balades en forêt ou en campagne ! “

Au départ de la maison forestière d’Orfonds, on traverse la D31 pour rejoindre la bien nommée route de Bellevue. Elle serpente sur les hauts de Loches et offre un beau point de vue (avec jumelles ou bon zoom ce qui n’était pas mon cas avec ce petit appareil photo) sur la cité royale de Loches. Petite boucle ensuite avant de remonter en direction de Contray et son aqueduc (vous découvrirez au fil du circuit que la campagne lochoise est tout saut plate !).

L’aqueduc de Contray en forêt de Loches Datant du 1er siècle, cet aqueduc gallo-romain servait à alimenter une villa privée. Au bord d’un chemin, à la lisière de la forêt, 4 piles sont encore visibles. Le captage devait se faire à une source en forêt, peut-être celle d’Orfonds justement, voir plus bas dans l’article. Il mesurait environ 1, 5 km de long.

Le chemin rejoint ensuite la D31 à traverser pour retrouver la forêt.

La fontaine d’Orfonds en forêt de Loches Deuxième point de curiosité du circuit : la fontaine d’Orfonds. Peut-être la source qui alimentait l’aqueduc, ou une de ses voisines. Un petit chemin bien indiqué permet de la rejoindre. Plusieurs panneaux explicatifs y sont disposés, sur l’histoire comme la faune et la flore (livret disponible à l’office du tourisme de Loches) Sur le site, deux monuments à découvrir : la cave du roi Charles VII, dont il ne subsiste qu’un fragment de mur et l’amorce d’une galerie voûtée, entièrement comblée. Le lieu servait de relais de chasse, grande passion des rois d’alors. Et selon une légende, c’est aussi là qu’il rencontrait sa belle maîtresse Agnès Sorel… Elle se trouvait à proximité de la chapelle Saint-Nicolas du Bois, disparue au XVIème siècle.

En face se situe la source d’Orfonds, en forme de fer à cheval, associée elle – aussi à sa légende … Orfons, magicien et voleur, (il avait dérobé la robe blanche parsemée de diamants de Notre-Dame-de-Beautertre et  fondu en lingots d’or la statue de Saint Bruno de la Chartreuse du Liget) fut condamné à rester enfermé dans la crypte de la chapelle Saint-Nicolas-du-Bois. Une seule fois par an, à chaque minuit de Noël, il pouvait, avec une clé magique, s’échapper de la crypte, et se livrer à son occupation favorite : vanner les pièces d’or de son trésor … Il coule ainsi de l’or de le ruisseau, qui n’est jamais tari… Même en plein été en effet, un léger filet d’eau y coule souvent.

Les carnets audiovisuels de Claudine et Jean-Pierre Durand : l’Ile Bouchard, Tavant, Lignières etc.
Evolution de la morphologie urbaine de Saint-Aignan (41) et Noyers-sur-Cher :
Abbaye Saint Paul de Cormery :

La célèbre abbaye fut fondée en 791 par Ithier, abbé de Saint Martin de Tours et pro-chancelier de Charlemagne sous la forme initiale d’un simple prieuré. Son successeur, Alcuin, l’érudit précepteur de Charlemagne, qui restaura les arts et les lettres en Occident, en fit sa résidence favorite. Il établit l’ordre bénédictin en ce monastère qui acquit un très grand développement.

Un bourg se forma autour de cette abbaye qui, pendant plusieurs siècles, eut une influence et une renommée s’étendant bien au-delà de la région. Vers le XIV° siècle, après avoir été pillée, dévastée à plusieurs reprises, l’abbaye perd peu à peu de son importance, les moines sont de moins en moins nombreux.
Le bourg se développe et acquiert la prospérité avec la Route du Berry, créée en 1766, passant par Cormery et remplaçant l’ancienne voie romaine. Le marché du jeudi (datant du IX ° siècle) connaît une fréquentation croissante (il existe encore de nos jours).

cormery

En dehors de la saison estivale, les visites sont réalisées par les bénévoles de l’association des Amis d’Alcuin sur réservation. Pour plus d’informations, consultez le site de l’association des Alcuins http://www.lesamisdalcuin.fr/visites-de-labbaye/

Circuit patrimoine à Monnaie :
Sainte-Maure-de-Touraine :

La Nationale 10 vous est racontée au travers 12 panneaux

Circuit accessible en anglais et en espagnol.

Départ aux Passerelles – Office du Tourisme du Pays de Sainte-Maure de Touraine – 77 avenue du Général de Gaulle

Circuit découverte du centre-ville historique :

Nous vous invitons à découvrir l’histoire de notre commune en parcourant son coeur historique.

TÉLÉCHARGER LA BROCHURE DE PRÉSENTATION DU CIRCUIT

Rendez-vous aux Passerelles – Espace touristique pour en savoir plus.

Bienvenue à Sainte-Maure-de-Touraine !
Nous te proposons une balade à pied dans le centre
historique de la ville (1h environ). Tout au long de cette
promenade, tu découvriras des petits secrets souvent bien
cachés. Ouvre l’oeil et amuse-toi bien !
Merci de respecter la tranquilité des riverains.

Balade à Paulmy à 1h au sud de Tours et à 30 minutes de Loches :
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Road Trip en Cente-Val de Loire :
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Partez à la découverte de six fermes de la région Centre-Val de Loire, en vidéo 
Le bourg de Saint-Epain :
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Le muséum d’histoire naturelle de Tours

Situé dans le vieux Tours, à deux pas de la Place Plumereau, le Muséum d’Histoire naturelle propose des expositions scientifiques permanentes et temporaires, ainsi qu’un vaste espace vivarium et un centre de documentation riche en sciences naturelles.

Découvrez nos visites ludiques et nos jeux de piste à Tours :
Le château et le musée de Montrichard :

C’était le 6 juillet de l’an 1016, au point du jour. Le comte de Blois marchait vers Montrichard avec confiance, ne se figurant pas que les Angevins osassent attaquer sa nombreuse et brillante armée. Déjà il allait atteindre Pont-Levoy, la forteresse de son fidèle Gelduin, lorsque l’armée du comte d’Anjou se présenta rangée en bataille, avec l’avantage de la position. Dissimulée jusque-là sous les bois, elle barrait maintenant le passage. Eudes fur frappé de stupeur, dit la chronique ; mais il prit bientôt son parti et fit avancer des lignes. Les Angevins attendirent de pied ferme.

Ce fut un choc terrible, et bientôt une effrayante mêlée. Mais le comte d’Anjou est renversé de cheval et blessé ; le brave Sigebrand de Chemillé, son porte-enseigne, et plusieurs seigneurs de la maison de Sablé tombent morts à ses côtés ; son armée, écrasée par le nombre, commence à plier ; un moment après, elle recule lentement dans la direction d’Amboise. Le comte de Blois se voit déjà vainqueur, et son arrière garde, se croyant inutile pour achever la défaite, commet l’imprudence de ne pas appuyer et continue sa route jusqu’à Montrichard.

D’s qu’il avait reconnu la multitude de ses ennemis, et que, se voyant blessé, il avait pressenti le danger d’une défaite, Foulques avait dépêché un courrier au comte de Mans. Au premier signal, Herbert monte à cheval avec ses compagnons et vole vers le lieu de combat, en ordonnant à ses hommes de pied de le suivre par les hauteurs de Montrichard.

Extrait de « Etude historique sur Montrichard et Nanteuil » Abbé C. Labreuille, 1896

Un arbre et 3 mystères : Cheillé

Le Chêne de l’Eglise de Cheillé
Article NR du 14.10.2007

« Cet arbre a la peau dure, un tempérament, une puissance impensables ! » Gaston et Jean sont deux mémoires vivantes du village de Cheillé (Indre-et-Loire).

Ils ont toujours connu ce chêne sorti du mur de l’église. C’est un peu l’ancêtre des lieux. Jean n’en revient pas : « Même mon grand-père, né ici en 1851, a connu cet arbre. » C’est vous dire ! Enfants, ces deux vieux copains passaient dessous pour aller à l’école. Aujourd’hui, ils se retrouvent, à deux pas, sur le parvis de l’église pour discuter un peu. Selon leurs estimations, ce chêne de douze mètres de haut et de quinze mètres de large, aurait au moins deux siècles. Certains parlent d’un rejet. Pour Gaston et Jean, « c’est un geai ou un corbeau qui aurait posé un gland sur le mur de la paroisse. » Et l’arbre, peu à peu, aurait grandi, grandi, grandi à cet endroit étrange qui suscite toujours la curiosité des promeneurs.

Et si cet arbre a la peau dure, c’est vrai aussi pour le mur qui le soutient. Régulièrement solidifié, il tient le choc. « Quand les Monuments historiques ont émis l’idée d’arracher le chêne, qui par son poids fragilisait le clocher, ç’a a été une petite révolution ! Les gens du village voulaient le garder ! » Des années après, l’arbre trône toujours au cœur de la commune. « Pourtant, il a été mutilé. Des travaux de voirie, d’installation téléphonique ont fragilisé ses racines. Mais il a tenu le choc. »

Depuis l’intérieur de l’église, le chêne est invisible. Ses racines sont infiltrées dans les murs épais de l’édifice. Une vie jaillie là. Miraculeusement.

Source: Claire DAMON
Copyright La Nouvelle République 2007 – Jeudi 25 octobre 2007

Découvrir le village d’Ambillou :
Balades aux portes de la Touraine :
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Idées de sorties pour le week-end :
Beaufort-en Anjou à 1heure et 5 minutes à l’ouest de Tours :

Le circuit-découverte Jeanne de Laval invite à parcourir la ville et ses mille ans d’histoire : des ruines du château au musée Joseph-Denais, en passant par la place Jeanne de Laval, l’église Notre-Dame, les halles, l’ancien hôpital, les hôtels particuliers… Ce parcours pédestre, jalonné de bornes et de lutrins, permet de faire connaissance avec le patrimoine historique et architectural de l’ancienne cité comtale.

A 1heure et 5 minutes à l’ouest de Tours
La réserve naturelle du marais de Taligny à 55 km au sud-ouest de Tours :

Le marais de Taligny est un bas marais alcalin d’environ 86 ha classé au titre des Espaces Naturels Sensibles et pour partie reconnu comme Réserve Naturelle Régionale (22 ha). On y exploitait autrefois les rouches (roseaux, laîches) et les brochets étaient nombreux à venir s’y reproduire à la fin de l’hiver.

Un parcours de 1,4 km est aménagé dans le marais afin de vous faire découvrir ses richesses naturelles mais aussi des points de vue méconnus sur le patrimoine bâti environnant. Le sentier n’est ouvert qu’en période estivale (à partir de début juillet), après l’ouverture du chemin dans la végétation de la roselière (fin juin).

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