CLOVIS, ALARIC, L’ILE D’OR ET LA BATAILLE DE VOUILLES
C’est Clovis, roi des Francs, provoquant à la paix Alaric, roi des Visigoths, dans une entrevue qui eut lieu au beau milieu de la rivière en quelque île sableuse à hauteur de l’Amboise actuel. Là festoyèrent ces rudes généraux ; là leurs dents déchirèrent la chair du sanglier et leurs gosiers engloutirent des flots de cervoise. Après quoi il se caressèrent mutuellement la barbe en signe d’amitié et de paix ; puis il firent élever sur un plateau voisin deux buttes de terre de proportions colossales qui devaient perpétuer le souvenir de l’accord de leurs deux peuples ; puis ils redevinrent impatients de se battre, et Clovis défia Alaric au combat d’homme à homme afin d’épargner le sang de leurs sujets, ce qui effraya fort le roi des Visigoths et ce qui amena ces deux amis d’un jour à engager leurs troupes dans cette bataille de Poitiers d’où l’on sait que Clovis sorti vainqueur. C’était en 507. (La Touraine, Maurice Bedel, page 19, 1950)
A l’Est de l’Île-d’Or, la chapelle Saint-Jean a été édifiée au début du XIIe siècle par l’ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem (Ordre hospitalier et militaire fondé lors des croisades, en 1099). Chapelle dépendant de la Commanderie du Temple de Saint-Denis d’Amboise.Elle est composée d’une nef de trois travées à voûtes angevines et à chevet plat. Sa façade présente une porte plein cintre entourée d’un tore. En fait, elle se situait dans un petit monastère dont les bâtiments ont disparu. Cette chapelle a été restaurée en 1970 et 1971. La façade principale présente une porte de bois placée de plein cintre, ainsi qu’une ouverture de style roman parée de vitraux de la fin du XXème siècle
Construite à la fin du XIe siècle dans le style Plantagenêt (transition entre le roman et le gothique), la chapelle mesure 18 m de long et 7 m de large. Côté nord, une porte était présente, tandis qu’au sud, on aperçoit les traces d’un ancien logis appuyé sur la paroi. La façade présente une porte à plein cintre entourée d’un tore, une fenêtre romane et une petite ouverture carrée au sommet. Les vitraux ont été réalisés en 1973. C’est à cette époque qu’a été placé à l’intérieur de la chapelle ce très beau Christ en croix du XVe siècle. La chapelle a appartenu à l’ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ordre hospitalier et militaire fondé au moment des croisades, en 1099, dans le but de secourir et protéger les pèlerins. La chapelle Saint-Jean est également sujette aux crues de la Loire (comme l’ensemble de l’île). En 1588, pour cette raison, les habitants ont voulu dévier le cours du fleuve, en hérissant des pieux afin de protéger la chapelle. Située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, l’édifice est classé Monument Historique depuis 1938. Elle sera utilisée à plusieurs fins au cours des siècles et servira notamment d’auberge avant d’être abandonnée et restaurée au milieu du XIXème siècle par la ville qui vient d’acquérir l’édifice. Ouverte occasionnellement, la chapelle demeure un lieu de culte et accueille des manifestations culturelles.
Construite à la fin du XIe siècle dans le style Plantagenêt (transition entre le roman et le gothique), la chapelle mesure 18 m de long et 7 m de large. Côté nord, une porte était présente, tandis qu’au sud, on aperçoit les traces d’un ancien logis appuyé sur la paroi. La façade présente une porte à plein cintre entourée d’un tore, une fenêtre romane et une petite ouverture carrée au sommet. Les vitraux ont été réalisés en 1973. C’est à cette époque qu’a été placé à l’intérieur de la chapelle ce très beau Christ en croix du XVe siècle. La chapelle a appartenu à l’ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ordre hospitalier et militaire fondé au moment des croisades, en 1099, dans le but de secourir et protéger les pèlerins. La chapelle Saint-Jean est également sujette aux crues de la Loire (comme l’ensemble de l’île). En 1588, pour cette raison, les habitants ont voulu dévier le cours du fleuve, en hérissant des pieux afin de protéger la chapelle. Située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, l’édifice est classé Monument Historique depuis 1938. Elle sera utilisée à plusieurs fins au cours des siècles et servira notamment d’auberge avant d’être abandonnée et restaurée au milieu du XIXème siècle par la ville qui vient d’acquérir l’édifice. Ouverte occasionnellement, la chapelle demeure un lieu de culte et accueille des manifestations culturelles.
La chapelle Saint-Jean-de-l’Isle.
Dans cette Île, où selon la tradition, eut lieu l’entrevue de Clovis et d’Alaric, s’élève la chapelle Saint-Jean-de l’Isle désaffectée. Elle date de la fin du XIIe siècle et appartenait à l’ordre des Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem d’où lui vint le nom de Commanderie de Saint-Jean-de-l’Isle-Iès-Amboise. C’est un petit édifice de 18 mètres seulement de longueur, construit en moyen appareil, épaulé par des contreforts presque tous mutilés, voire même détruits. La façade occidentale est ouverte d’une porte en plein cintre, a deux rouleaux dont le second est mouluré d’un tore et d’une gorge et dont le premier a été Miché pour l’élargissement de la baie. Au-dessus, une fenêtre en plein cintre est surmontée elle-même au pignon d’une petite baie très étroite. Deux portes latérales, dont celle du Nord a été condamnée, donnaient également accès à l’église. Une seule fenêtre étroite éclaire le vaisseau du côté méridional. Du même côté une baie plus petite est percée au fond d’une niche extérieure dont un pied-droit garde des vestiges d’un banc de pierre. Elle permettait de suivre l’office du bâtiment adjacent disparu. Le chevet est plat et percé de trois fenêtres en plein cintre inégales. La médiane, plus grande, a été mutilée. A l’intérieur la chapelle est divisée en trois travées carrées couvertes de voûtes angevines et une courte travée à deux nervures rayonnantes donnant une voûte d’abside à trois divisions qui passe au plan carré par deux triangles voûtés à nervure centrale retombant dans chacun des angles. Ces voûtes sont très bombées. Les nervures sont profilées d’un tore.
